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Jude Mercurino
I know what's in your head..
Messages : 6
Date d'inscription : 08/01/2012
 |  Sujet: MERCURINO, Jude Dim 08 Jan 2012, 1:19 pm | |
| ♣ Informations générales.  |
▬ Nom : Mercurino
▬ Prénom : Jude
▬ Surnom : Judy
▬ Âge : 17 ans
▬ Groupe : Cas réglés ou cas à problème, dépend de comment vous considérez son mental. J'avoue que j'ai un peu de mal à la ranger dans un de ceux-là en sachant qu'elle est dite guérie mais qu'elle reste instable.
▬ Origine : Italo-australienne
▬ Orientation sexuelle : Hétéro
▬ Rang souhaité : I know what's in your head..
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♣ Description approfondie.
▬ Physiquement
Jude, c'est une fille de 17 ans qui a l'air d'avoir porté plusieurs vies sur ses épaules. Le visage fermé, l'expression indéchiffrable, elle a des traits fins mais fatigués, à l'inclinaison naturelle vers le bas. Elle n'a pas l'air méchant, juste ailleurs, perdu, un peu déprimé peut-être. Son regard d'un bleu sombre aux reflets d'un étrange violet est toujours dans le vague, dans un autre monde aux frontières du réel, comme si cet univers ne lui suffisait pas.
Jude c'est aussi le corps de mannequin d'une ancienne anorexique qui reprend des forces malgré une maigreur encore trop présente, les muscles saillants d'une acharnée du sport, la pâleur inhumaine d'une peau trop fragile. Musclé sans avoir de force brute, son corps n'est que la victime cassée d'années d'errance. Sans courbes particulières, elle n'est que le pâle reflet d'une femme...
Mais Jude, c'est surtout la courte chevelure noire qui autrefois volait en mèches folles autour de son visage. Ces cheveux qu'elle s'arrachait dans ses moments de crises, ceux qui ont enfin pu repousser normalement. D'un violet bleuté, ils flottent dans son dos au gré des vents contraires qui bousculent son esprit. Elle ne les attache que rarement, pour sortir, pour séduire, ou quand elle repense à ces lointains instants où ils ne dépassaient pas le cadre de ses oreilles, dans ces moments où elle revit des événements qu'elle pense oubliés à jamais.
Jude n'est qu'elle même, l'instabilité physique permanente vêtue de noir, adepte des robes moulantes et des porte-jarretelles comme si elle ne paraissait pas déjà plus mature que son âge. C'est aussi un maquillage éclatant, de l'ombre à paupière la plus sombre au rouge à lèvre le plus sensuel. Elle n'est qu'une personne qui n'assume plus sa maigreur physique, qui triche avec l'apparence de son corps comme d'autres avec des cartes de poker. Après tout, si de temps en temps elle peut s'offrir une poitrine plus développée que son actuelle, personne ne saurait l'en priver. Capes noires, mitaines de cuir, chaussures à talons hauts, elle cherche une identité physique à défaut d'avoir un équilibre mental.
▬ Psychologiquement
Il est classifié que Jude ne sera jamais mentalement stable. Guérie, certes, mais jamais totalement. Sa psychologie a changé trop souvent, trop longtemps pour qu'un jour la graine de folie qui s'est implanté dans son crâne ne se consume d'elle-même. Alimentée par la peur, une paranoïa sombre et destructrice, parfois dangereuse, à peine contenue, peur chronique des présences extérieures, elle se bat contre elle-même, contre des visions fantomatiques dont elle se croit assaillie et qui ne reflètent que sa propre angoisse.
« Jude souffre d'un traumatisme profondément ancré dans son esprit ». Oui, un traumatisme, comme un épine qui s'est enfoncée trop profondément sous la peau pour qu'on puisse l'en arracher, comme un parasite qui nous suit en permanence et dont on ne peut se détacher. Un parasite, oui, comme ce qui a créé ce traumatisme...
Jude a toujours eu peur de son corps, peur de son physique, peur d'être désirable. Si on affirme l'avoir soignée, elle lutte encore contre son dégoût de la féminité, elle se cache derrière un style vestimentaire ostentatoire pour se persuader qu'elle n'a plus peur. Plus peur d'être aimée, plus peur d'être observée. Mais, au fond d'elle-même, elle ne peut s'empêcher d'être crispée si on l'observe. Entrée ici, elle a été diagnostiquée anorexique, pornophobe et paranoïaque. Nul doute pour son entourage qu'elle ne sera pour le restant de ses jours que partiellement guérie.
Jude c'est aussi une tendance à la dépression chronique, aux envies de suicides parfois trop prononcées, une jeune fille au cœur arraché qui ne reste ici que par peur de sombrer, que par soucis de sécurité personnelle. Ici on peut la retenir du bon côté de la fenêtre, défaire le nœud de la corde, garder les médicaments en sécurité précaire, arrêter la main qui voudrait trancher ses veines. Ici elle peut vivre, son souhait le plus cher hors de ses phases de dépression, elle ne se priverait de cette assurance pour rien au monde. Après tout, si la vie a parfois un goût amer, quel est le goût de la mort ?
Judy c'est la peur de soi-même, de l'espèce de caractère qu'elle nomme "potentiel bestial". C'est la peur de blesser les gens autour de soi, la peur de s'attacher pour perdre ceux qu'on aime trop tôt, la peur comme seul sentiment viable et durable qui fait battre son cœur trop vite. Elle n'est qu'une boule d'angoisse ambulante, qui bien qu'elle ait en apparence réglé ses problèmes, lutte encore contre de nombreux démons intérieurs plus dégénérés les uns que les autres.
▬ Goûts
S'il y a une chose que Jude aime, c'est la vie. Elle tient terriblement à la vie, même s'il lui arrive d'avoir des idées suicidaires quand de sombres pensées lui traversent l'esprit. Elle aime cet endroit, car si elle n'était pas ici, pourrait-elle encore se vanter d'être en vie ?
Jude n'aime pas l'hypocrisie. Elle méprise les petite commères de couloirs comme on mépriserait un insecte. Pour peu qu'elles aient le droit au terme insecte venant de sa part. Mais surtout, Jude n'aime pas les personnes insistantes. A moins que ça ne soit, finalement, qu'une peur déguisée en haine..
▬ Histoire
Jude est née à Rome, au sud de la ville, aux alentours du Ponte Garibaldi. Elle est la fille unique d'Enzo Mercurino et de Layla Maiwell, une métissée d'Australie et d'Italie, une fille du jour. Enfin, c'est techniquement ce qu'elle aurait dû être, mais elle souffrait à la naissance d'une maladie de peau proche de l'allergie au soleil qui, si elle n'était pas dangereuse pour sa santé sur le long terme, condamnait sa peau à ne pas supporter ses rayons Après quelques coups de soleil répétés dans son enfance et deux ou trois insolations, ses parents ont finalement réussi à lui éviter le moindre problème dû à sa maladie, histoire qu'elle ne se retrouve pas à développer un cancer. On avait beau leur affirmer que ça ne pouvait pas en entraîner, ils n'avaient pas suffisamment confiance en l'avis des médecins et refusaient de mettre en danger leur seule et unique enfant. Choyée par ses parents, elle eut le mérite de ne pas devenir une fille-reine, et de ne pas finir avec des chevilles plus grosses que sa cervelle.
Son prénom parut imprononçable pour la plupart de ses premiers camarades de classe, qui finirent pas la surnommer Judia, nom qui, si elle ne l'appréciait pas, était le plus potable parmi tous. Alors soit, en primaire, Jude devint Judia. Petite peste littérale de l'école, elle récolta les meilleures notes possibles tout en faisant vivre l'enfer aux adultes dans la cour de récré, entre les fugues, les cachettes et les farces vaseuses. Mais son enfance n'est pas finalement pas la période la plus marquante de sa vie. En vérité, à part quelques événements isolés, elle ne se souvient de rien.
Au collège (donc entre 11 et 15 ans, j'ai la flemme de chercher l'équivalent au Québec), elle a calmé le jeu. Moins insupportable, moins "rebelle". Disons qu'elle s'est un peu rangée, qu'elle a essayé de se construire une vie sociale à peu près potable, qu'elle s'est fait des amis. Bref, malgré sa peau blafarde qui en surprenait beaucoup, elle se forgea une vie de collégienne banale. Sauf qu'à 14ans, elle a rencontré Adam Custer, un camarade de classe d'origine américaine qui marqua aussitôt pour elle un intérêt prononcé. Il fut le premier à lui trouver son surnom, "Judy". Adam ne la laissait pas indifférente, mais sa tendance à insister malgré ses refus ne lui plaisait pas du tout. Elle le repoussa une fois, deux fois, l'empêcha plusieurs fois de l'embrasser, de la toucher... Elle admit qu'il l'aimait profondément, mais son entêtement l'exaspérait. Il ne semblait pas près de s'arrêter.
Très vite, Jude comprit qu'Adam n'avait pas l'intention de la laisser filer. En stalker de base, il commença à la suivre partout, s'invitant dans ses cours malgré les protestations des professeurs, rangeant photo d'elle sur photo d'elle dans un album qui lui était consacré, il allait même jusqu'à la suivre quand elle rentrait chez elle, surveillant le moindre de ses pas. Très vite, elle commença à avoir peur, peur de cette ombre qui était partout présente sur sa vie et emprisonnait sa liberté. Ce manège dura trois mois. Trois mois durant lesquels elle ne put allez nulle part sans être sûre qu'il serait là, quelque part, prêt à surgir à n'importe quel moment, trois mois de paranoïa et de panique, où elle était incapable de laisser le moindre rideau, le moindre volet ne serait-ce qu'entrouvert, de laisser la moindre petite webcam allumée. Elle le voyait partout, et elle savait qu'il l'était vraiment. Adam était son cauchemar du monde réel, sa phobie la plus exacerbée. Elle n'eut jamais le courage de le dire à ses parents ou d'appeler la police, elle se cloîtra dans la peur et la solitude. Jusqu'au jour où il entra chez elle par une porte que ses parents n'avaient pas fermée, par négligence, avant de sortir. Il la trouva assise dans le salon, en train de lire un lire, et elle ne l'entendit approcher qu'à la dernière seconde. Recul, panique, elle se précipita dans la cuisine pour l'éloigner en le menaçant d'un long couteau pioché à la va-vite. Il s'approcha, la regardant rétracter ses bras contre sa poitrine sans avoir le courage de le blesser. Elle essaya de se détourner quand il l'embrassa, se crispa au contact de ses mains sur ses cuisses. Puis quand ses gestes se firent trop insistants, le couteau partit tout seul, transperçant sa gorge de part en part dans une gerbe de sang. L'histoire se termina là quand, laissant tomber l'arme au sol, elle s'écroula par terre, en larmes, incapable de retenir les sanglots de terreur contenus depuis trop longtemps.
Jude fut jugée sur cas de légitime défense. Si elle évita de justesse un centre de redressement pour mineurs, on lui ordonna de suivre des soins psychologiques. Si elle se rendit bien aux séances sensées remettre en état son esprit, elle n'y prêta pas la moindre attention. C'était déjà trop tard à ses yeux pour qu'on la rattrape avant qu'elle ne plonge au fond du gouffre. Elle avait peur, peur que ça recommence, peur qu'une autre personne s'intéresse à elle, peur de cette beauté dont elle ne voulait plus. Elle ne voulait pas de ce corps bien proportionné, de ces formes, de cet attrait qu'elle avait sur les garçons de son entourage. Elle ne voulait plus être belle... Un mois après l'incident, Jude cessa de manger. Si elle maigrissait, elle perdrait ses formes, elle perdrait ce qui la rendait belle aux yeux des autres. Si d'autres voulaient mincir pour être belle, elle le voulait pour ne plus l'être. Sa dépression tourna en anorexie. Elle contrôlait ses envies de suicide derrière sa faim grandissante. Plus jamais elle ne laisserait qui que ce soit l'approcher, la complimenter, l'aimer... La paranoïa envahit son univers, persuadée d'être surveillée, suivie, espionnée en permanence, elle refusait de faire deux pas hors de chez elle seule, fermait systématiquement toutes les portes à clef, toutes les fenêtres, bloquait les portes avec des chaises, couvrait les fenêtres sans rideau de ruban adhésif noir. Ses parents ne réussirent pas à calmer sa panique constante, et finirent par retourner en Australie avec elle. Ça ne la calma pas, et ils finirent par l'inscrire à Niwa Naishou à l'âge de 15 ans, après sept mois à l'hôpital pour soigner son anorexie.
Jude fut prise en main. Pendant un an et demi, on s'efforça de la soutenir, de la faire vider son sac, de contenir ses envies de suicide et de guérir sa paranoïa. Il lui fallut plus d'un an pour accepter son corps, pour redevenir une jeune fille de son âge plus libre et plus fière d'exister. Sa dépression ne revint plus que par phase, sa paranoïa se masque derrière une assurance de façade. Aux yeux de tous, Judy est guérie. Mais peut-on réellement guérir si facilement du traumatisme qui l'habite ?
▬ Famille
Jude est la fille d'Enzo Mercurino et de Layla Maiwell. Son père, d'origine 100% italienne, est biologiste et a rencontré sa mère lors d'un voyage d'étude en Australie. Son père est un grand homme blond à la peau halée, généralement gentil bien que trop passionné par son travail pour être attentionné. Sa mère est une femme assez petite, aux cheveux d'un noir de jais, à la peau aussi foncée que son mari.
▬ Prénom : Erika
▬ Pays : France
▬ Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat
▬ Niveau Rp ? Faudrait demander à quelqu'un d'autre.
▬ Code : Labs Kods.
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| | | | Ayalis Sobe
Messages : 570
Date d'inscription : 30/04/2011
Localisation : Si tu ne me vois pas, alors, je ne suis pas là.
Lien de présentation : come on here ♪
Relations & Rps : Gabriel
Ren
Seika
Lulu
Humeur : "Advienne que pourra, Inch'Allah, Youpi !" ♪
| | Sujet: Re: MERCURINO, Jude Dim 08 Jan 2012, 2:31 pm | |
| bienvenue !
j'aime beaucoup ta fiche, je trouve ça très bien écrit. *-* |
| | | | Misaki Tsuya
▬ Life is short ▬
Messages : 1063
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 30
Localisation : Là où tu n'es pas.
Lien de présentation : Sûrement ici.
Relations & Rps : ♂ Play with me ♀
Humeur : Tout dépend de toi, très cher.
| | Sujet: Re: MERCURINO, Jude Dim 08 Jan 2012, 6:45 pm | |
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| | | | Mogi Haine
Messages : 230
Date d'inscription : 12/03/2011
Localisation : Perdue dans mes songes... viens m'y chercher.
Lien de présentation : Here.
Relations & Rps : Chrono.
 RP en cours :
Mushi
RP en attente :
No one.
Humeur : Déprimée.
| | Sujet: Re: MERCURINO, Jude Lun 09 Jan 2012, 2:15 pm | |
| Hell'come !
Pour ton groupe, je serai plus pour les "cas réglés", en sachant que Judy est soit-disant guérie, mais a toujours un risque de replonger. Mais le pas n'est pas franchi, et on peut se demander par la suite si elle craquera ou non (: J'attends l'avis de Dwayne et Shimeku sur la question.
Autrement, pas ou peu de fautes en vue, une bonne plume, j'ai aimé l'histoire. Un conseil : pour aérer ton texte, espace tes paragraphes, ça sera plus agréable à lire.
J'espère que tu te plairas ici (: |
| | | | Shimeku Nagashi
Messages : 746
Date d'inscription : 14/11/2010
Age : 28
Localisation : Bienvenue devant moi, étrange humanoïde °w° ! ... /BANG/
Humeur : Attention, je mords ! RAWR !
| | Sujet: Re: MERCURINO, Jude Lun 09 Jan 2012, 9:14 pm | |
| Coucou
Très belle fiche !
Je suis aussi de l'avis de Mogi. Pour l'instant, son problème est réglée, même s'il y a un risque qu'elle flanche. Et ce, c'est à toi de le décider au fil de tes rps :3
Tu pourras te créer un journal, ou tu feras part de ses évolutions & tout du mauvais ou du bon sens. Et nous pourrons toujours te changer de groupe, si ça t'interesse, si elle replonge n_n
Donc, je te valide > Cas réglé. N'oublie pas d'aller demander une chambre ! (:
Shime ♥ |
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| | Sujet: Re: MERCURINO, Jude | |
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