Campus Niwa Naishou
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 Et ce n'est que le début. [PV Loucas]

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Esther Meery
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Esther Meery

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MessageSujet: Et ce n'est que le début. [PV Loucas]   Et ce n'est que le début. [PV Loucas] EmptyMar 01 Nov 2011, 7:58 am

Ça ne faisait pourtant pas longtemps qu'Esther était dans ce campus. Une semaine au plus, elle n'était pas sûre. Elle ne comptait plus, ne comptait pas. Elle avait tendance à une nostalgique dépression qui lui faisait voir tout en gris. Enfin... D'habitude.
Aujourd'hui, la couleur était plutôt passée au rouge. Rouge sang. Ce n'est pas qu'elle manquait d'habitude. Elle avait surement vu plus de sang dans sa vie que la majorité des gens. Le problème n'était pas là, elle n'avait jamais eu peur du sang.

Non, ça ne faisait pas plus d'une semaine, et Esther connaissait déjà le chemin de l'infirmerie par cœur. C'était là le problème. La fréquence.
Le monde allait mal, elle le savait. Mais ces jeunes là ne semblaient en vérité pas avoir d'autre but dans la vie que de s'entre-détruire. Et elle ne doutait pas que les personnes saine, mais possédant peu de force d'esprit se fassent vite absorber par le tourbillon de violence et de folie de l'endroit.

Et donc, ce jour là, elle amenait à l’infirmerie une élève à moitié évanouie qui, pour une quelconque raison, se retrouvait à ce moment avec une large plaie sur un bras.
Rouge.
Esther salua rapidement l’infirmière qui se précipitait vers elle et aida à placer la jeune fille sur un lit. La femme en blanc examina le garrot qu’Esther avait précipitamment fait en retrouvant la jeune fille par terre, et se décida à en faire un nouveau. Elle demanda également à l’agent de sécurité d’aller chercher le médecin.
Esther acquiesça et tourna les talons. Le bureau du médecin, elle savait aussi ou il était. Pas de problème. D’ailleurs sur ce campus, il y avait un médecin et deux infirmières en permanence, là où, dans une école normale, on se contente d’une seule infirmière uniquement pendant la journée.

Elle marchait dans le couloir avec énergie, ce qui ne l’empêcha pas de croiser deux types en pleine bagarre durant le court trajet qui séparait l’infirmerie du bureau du médecin. Quelques menaces d’heures de colles suffirent. Eventuellement, il lui arrivait aussi de menacer les élèves « d’heures de psys ». C’était efficace, mais Esther n’aimait pas utiliser ça, car de cette manière, les enfants du campus (car oui, elle les considérait plus comme des enfants que comme des jeunes adultes) associaient les heures de traitement avec les psychologues à des punitions. Pourtant, les psys n’étaient que destinés à aider les pensionnaires du campus.

Bref, Esther entra chez le médecin et le mit au courant de la situation. Celui-ci, après avoir chaleureusement serré la main de la surveillante, parti en courant dans le couloir, lui laissant le soin de refermer la porte. Ce qu’elle fit soigneusement à l’aide du passepartout qui constituait la panoplie de tous les surveillants d’ici. Dans ce campus, beaucoup de règles de sécurités devaient être respecté à la lettre, pour éviter notamment que les pensionnaires ne se retrouvent sans surveillance avec des objets dangereux. Ainsi, presque toutes les portes se fermaient à clé après passage, et une salle vide ne devait jamais être accessible aux élèves. Ils étaient toujours surveillés, surtout dans les endroits où beaucoup d’élèves pouvaient se rassembler, tels que le réfectoire. Et d’ailleurs, parfois, arrêter une bagarre relevait d’un exercice des forces spéciales de police. Du coup, Esther était plutôt à l’aise, après quelques années comme agent de terrain du fbi. En fait ça la changeait à peine, mais cela, elle n’était pas sûre que ce soit une bonne chose pour elle.

Elle reprit le chemin de l’infirmerie, d’où elle reprendrait sa surveillance normale. Mais une fois devant la porte, elle se décida à aller prendre des nouvelles de la jeune fille. Savoir quel était son état.
Elle ouvrit la porte, trouva l’infirmière, qui lui dit que le médecin s’en chargeait dans une autre pièce etc. etc. Elles échangèrent ainsi quelques mots, et l’infirmière donna quelques conseils. Au moment où Esther prenait congé, la porte s’ouvrit brutalement sur un grand garçon.

Surveillante et infirmière échangèrent un regard. En fait, cette porte était cassée. Elle ne s’ouvrait normalement qu’avec un code, ou en appelant l’infirmière par un interphone pour qu’elle déverrouille la porte. L’infirmerie était un lieu très sécurisé, parce qu’il était plein d’objets dangereux, allant des cachets, tentation des suicidaires, aux scalpels, tentation des psychopathes. Ici, même si tout était sous clef, on n’était jamais assez prudent, et l’endroit était désormais bien trop facile d’accès pour que ça ne devienne pas inquiétant.
Esther se plaça devant l’infirmière en demandant : « Qu’est ce que tu viens faire là ? Tu es blessé ? »
Malgré un phrase assez antipathique, le ton, lui restait sympathique. Esther se méfiait, c’est tout, mais elle n’était certainement pas en train de dire que le garçon n’avait pas sa place ici, peut- être qu’il avait une bonne raison de venir à l’infirmerie. Mais cette histoire de porte cassée la mettait un peu sur les dents.
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Loucas Migron

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MessageSujet: Re: Et ce n'est que le début. [PV Loucas]   Et ce n'est que le début. [PV Loucas] EmptySam 12 Nov 2011, 10:09 pm

Je passais dans le couloir pour pouvoir aller prendre un peu d'air frais quand je vis une garde de sécurité transportant une jeune fille, que je crois, inconsciente. Ce qui me marqua le plus fut la profonde plaie qui lui marqua le bras. Le sang me donne envie d'en avoir plus mais je réussi a calmer ce besoin insignifiant. Je me demande comment elle s'est fait cela, mais je crois la reconnaitre cette fille.

Ahhhh! À ça me reviens. Cette fille m'a fait visiter le campus rapidement. Elle me faisait de beaux yeux, mais cela ne servait à rien.Elle était peut-être belle mais pas suffisament. Elle était pas aussi intéressante que toutes celles que j'ai vue sur ce campus.

Je ne sais pas pourquoi, mais je décide des suivres. Je vis que cette garde de sécurité rentra dans une pièce bien éclairé qui semblait t'être l'infirmerie. Je remarque aussi que celle-ci quand elle pénétra dans cette pièce blanche, laissa la porte fermée, mais pas totalement. J'ai décidé une chose. Prendre des nouvelles de cette fille dont j'ai oublié le nom.

Quand j'ouvris cette porte, je remarquai aussitôt que cette garde et l'infirmière me regardèrent avec un regard démontrant une grande inquiétude. Je fis un pas dans la pièce et à ce moment-là, la garde de sécurité de plaça devant l'infirmière qui me cacha également de la vue de la fillette inconsciente. Elle me dit sur un ton que je pourrais dire

'' Qu’est ce que tu viens faire là ? Tu es blessé ?''

Cette phrase me fit sourire.Je trouvais cela légèrement drole parce que je sais que je ne puisse être une menace mais je me dis que tous les autres campusiens ne devais pas être comme moi. alors, je lui répondis tout de même sur un ton poli mais gêné :

''Je suis désolé. Je voulais voir comment cette jeune fille allait. De plus, elle est la personne qui m'a été assigné comme mini-guide du campus....Alors, quand je vous ai vu la transpor..porter, je me suis inquièté. Je veux... je voulais seulement savoir où était la bi...bibliothèque, je suis un peu gê...gêné de le demander a quelqu'un d'autre... ''

Je me suis mis à jouer avec mes doigts nerveusement tout en disant cela. Et commença même à avoir une goute de sueur qui dégoulinait lentement sur mon front. Je m'essuyais cette perle de sueur et avais de plus en plus envie de m'enfuir, mais décida de rester là. Des fois, je préfère perdre le contrôle de moi parce que mon autre moi est exactement le contraire de moi. Sur de lui, arrogant, impolie et violent. Mais bon je tentai de me ressaisir et regarda la garde de sécurité dans les yeux et lui dit :

''Comment va-t-elle ?''
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Esther Meery
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MessageSujet: Re: Et ce n'est que le début. [PV Loucas]   Et ce n'est que le début. [PV Loucas] EmptySam 19 Nov 2011, 4:56 pm

Comme un élastique qui romps sous la une tension trop élevée, l’oppression qui pesait sur Esther disparue brusquement en entendant le garçon répondre.
« Evidemment » se dit-elle. Ils n’étaient pas tous des cas dangereux, pas tous près à vous sauter dessus. Bref, il fallait qu’elle arrête de généraliser. Elle passa lentement la main sur son visage pour se calmer un peu, et se tourna vers l’infirmière. Après tout, elle savait mieux qu’elle l’état de la jeune fille.
Celle-ci résuma en quelques phrases l’état de la jeune fille, dit qu’elle n’était en aucun cas en danger, et que de toute façon le médecin s’en occupait. Aucune raison de s’inquiéter donc.

Et pendant ce temps, Esther examinait l’individu. C’était curieux. A le voir, elle ne l’aurait jamais juger aussi timide. Il était assez grand pour en imposer, et ses cheveux blancs -qu’elle supposait être une coloration- , évoquaient plutôt l’adolescent pas décidé à rentrer dans les rangs.

« …Dans tout les cas, il est inutile de s’inquiéter, elle ira vite mieux. » conclu l’infirmière, tirant ainsi Esther de sa rêverie.

La surveillante remercia l’autre femme d’un signe de tête, posa sa main sur l’épaule de l’adolescent et l’en traina ainsi dehors avec elle. Il n’était peut être pas dangereux, mais il n’était pas question qu’il reste dans l’infirmerie si il n’avait rien à y faire. Les règles sont règles. Elle referma soigneusement la porte derrière elle et lâcha le garçon.

« Voilà, j’espère que tu es rassuré. Dans tout les cas, tu pourras surement venir la voir un peu plus tard si tu t’inquiètes encore. « lui dit-elle avec un léger sourire.

« Ha oui ! Ajouta-t-elle en se souvenant des propos du jeune homme. Si tu cherches la bibliothèque, je peux t’y conduire si ça ne te dérange pas. »

Évidemment, demander de l’aide à un agent de sécurité pouvait signifier perdre la face pour certains, alors autant éviter de froisser trop facilement les élèves.

« Et tant qu’on y est, donne moi aussi ton nom. Il faudra bien que je les sache un jour de toute façon… Ce n’est pas facile d’être un adultes tu sais.»

Au moment même où ces mots sortirent de sa bouche, elle voulu les ravaler. Bien des vies d’adultes étaient plus agréables que les vies d’ores et déjà mitées de la majorité des pensionnaires. Elle tenta maladroitement de se rattraper en disant que :

« oui, enfin… tout est relatif évidemment…ça dépend… »

Mal à l’aise, elle jeta un coup d’œil à sa montre, plus pour faire quelque chose que pour prendre connaissance de l’heure, mais elle apprit ainsi qu’il était 10h16. Mine de rien, la matinée était déjà bien avancée, et quand à elle, avait toujours autant de mal à tout gérer avec ces gamins. C’était comme travailler à la brigade des mineurs, mais sans collèges. Relativement déprimant comme boulot. C’était à peine si elle pouvait regarder les pensionnaires dans les yeux, de peur de voir les horreurs qu’ils avaient put subir dans leur courte vie. Bref, presque sans s’en rendre compte, elle évitait soigneusement le regard de l’étudiant.
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Loucas Migron

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MessageSujet: Re: Et ce n'est que le début. [PV Loucas]   Et ce n'est que le début. [PV Loucas] EmptyMar 29 Nov 2011, 9:40 pm

Après avoir dit tout bonnement ces quelques phrases, il sentit ces deux individus, la garde de sécurité et l'infirmière, relâcher un soupir décompressant. J’examine comment cette garde du corps est. Elle a un surplus de stress en elle. Elle passa sa main dans ces cheveux. Elle semble croire que je suis un danger public. En fait dans son regard comme dans celui de l'infirmière je n'y vois que de la méfiance. J'écoutais a moitié les explications de l'infirmière dut a ma concentration dans mon analyse personnel de cette garde. Je crois qu'elle veut paraitre plus forte qu'elle est réellement. Sinon elle ne serait pas aussi stressée.

J'entendis d'une oreille distraite ces sept mots
''...inutile de s'inquiéter, elle ira vite mieux.''

Je me sentis mieux. Je fus surpris de sentir un contact chaud sur mon épaule. Cette garde m'empoigna d'une force que je ne soupçonnais pas et me traina à l'extérieur de l'infirmerie. Quand elle lâcha mon épaule, elle dit rapidement plusieurs phrases.

''Voilà, j’espère que tu es rassuré. Dans tous les cas, tu pourras surement venir la voir un peu plus tard si tu t’inquiètes encore. Ah oui! Si tu cherches la bibliothèque, je peux t'y conduire si ça ne te dérange pas. Et tant qu'on y est, donne-moi aussi ton nom. Il faudra bien que je le sache un jour de toute façons ...Ce n'est pas facile d'être un adulte tu sais! Oui, enfin… tout est relatif évidemment…ça dépend… ''

Ces dernières phrases me surpris. Je sentis pour je ne sais quelle raison mon deuxième moi prendre un certain contrôle sur mon corps. Mon esprit. Je répondis avec une aise qui me surprend :
'' Je me nomme Loucas. Tant qu'à y être, je te dis également pour quelle raison je suis dans ce campus. J'ai tout bonnement enlevé la vie à mon père et à mes deux frères. Par contre je préfère ne pas te révéler mon motif. Oui je suis rassuré et je suis content d'avoir droit de la revoir plus tard. Bien sûr j'accepte que vous me conduisez à la bibliothèque mais je voudrais savoir également qui j'ai devants moi.''

Tout le long que je lui parlais, je la regardais dans les yeux et j'ai vu qu'elle ne cessait de fuir mon regard. Je remarque aussi qu'elle n'arrête pas de regarder sa montre. Je regardais par la fenêtre du couloir et je vis un ciel azur sans nuage sous le soleil australien.
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MessageSujet: Re: Et ce n'est que le début. [PV Loucas]   Et ce n'est que le début. [PV Loucas] EmptyDim 04 Déc 2011, 1:52 pm

'' Je me nomme Loucas. Tant qu'à y être, je te dis également pour quelle raison je suis dans ce campus. J'ai tout bonnement enlevé la vie à mon père et à mes deux frères. Par contre je préfère ne pas te révéler mon motif.Oui je suis rassuré et je suis content d'avoir droit de la revoir plus tard. Bien sûr j'accepte que vous me conduisez à la bibliothèque mais je voudrais savoir également qui j'ai devants moi.''

Esther reçu cette phrase comme une gifle, et mit quelques secondes à raccrocher à la réalité. Ainsi il était un meurtrier? Sans reproche visiblement. Sa voix était assez assurée pour la convaincre qu'il ne regrettait pas son geste.
Soudainement, elle se vit dans une salle des locaux du FBI, avec un jeune délinquant en face d'elle, qui soutenait son regard sans ciller, affirmant avoir tué son camarde de classe. Elle se serait volontier giflée afin de chasser se souvenir, mais devant un élève de ce type, ça semblait être une mauvaise idée d'avoir un comportemant aussi déstabilisant.
Il n'était pas le premier qu'elle croisait, à avoir du sang sur les mains. Ni le premier à le clamer haut et fort. Mais ça n'était pas réellement un problème. Ceux qui parlent le plus sont ceux qui agissent le moins, et puis, parler, c'est déjà bien.
Elle ne savait même pas quoi en penser. Oui, tuer trois personnes, c'est monstrueux. Oui, l'assumer, c'est horrible. Mais la question la plus importante était celle du motif, ce tabou que l'élève voulait taire.
Après tout Esther aussi avait tué des gens, quelque part, ça avait fait partie de son travail, et donc, elle assumait.
Enfin, quoi qu'il arrive celui là n'avait pas ses excuses, surtout si il avait atterit dans ce campus. Esther s'efforça de ne pas le juger. Pas si vite.
"hé bien. Joli score." dit-elle d'une voix neutre." la bibliothèque est par là."

Là-dessus, elle amorça un pas.
"J'aimerais savoir qui j'ai devant moi."
Qu'en savait-elle ? Qui était-elle ? une ancienne flic reconvertie, cible privilégiée d'une mafia New-Yorkaise? Ou une native du Michigan sans histoire? Ou les deux?
Perdre son identité n'est pas une chose facile. Elle avait envie de lui dire "je m'appelle Magdalena et n'essaye pas de m'impressionner, des cadavres j'en ai vu plus que toi"
Elle se contenta de lui dire : "Appelle moi Esther." Tout en tournant les talons vers la bibliothèque.

Mais regarde donc les gens en face quand tu leurs parles!

Inutile. Elle n'en saurait pas plus en le regardant. elle n'arrivait pas à le cerner. Il semblait timide, puis avouait avoir décimé la quasi totalité de sa famille.
Pourquoi tuer sa propre famille ? Il y avait des milliers de raison pour cela. Esther en avait déjà entendu au moins la moitié. Après tout elle avait elle-même trahi sa propre famille; la vraie comme la spirituelle. Elle les avait tous envoyés sous les verrous, quand elle avait... l'âge de ce garçon surement. Etait-ce pire de les tuer? sûrement, mais le principe était le même.

Soudainement, Esther se sentait la force de le regarder dans les yeux. Elle se retourna brusquement au beau milieu d'un pas et planta son regard dans le sien.
"Dis-moi Loucas, d'où est-ce que tu viens?

Il avait tuer son père et ses frères ? soit. Il est dans un campus pour jeune délinquant après tout. Et elle, agent de sécurité, n'était pas là pour juger son passé mais ses actes présents.

" Et tant que j'y suis, j'espère que le Loucas dont tu viens de me parler ne va pas à la bibliothèque pour créer des problèmes, parce que moi, je ne suis pas là pour la décoration." demanda-t-elle d'un ton jovial, flirtant avec la plaisanterie.
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