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Ren Phee
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 |  Sujet: Clair de Lune Jeu 03 Mar 2011, 11:42 pm | |
| Cette nuit-là était pâle et froide pour un climat australien. L'astre lunaire, perchée au-dessus des nuages tel un observateur, éclairait faiblement la chambre du Dortoir C. Un jeune homme à la chevelure ébène, dont la Lune faisait miroiter de blancs reflets, était confortablement appuyé sur le rebord de la fenêtre. Une étroite ouverture permettait à une brise fraîche de lui caresser le visage et les volutes bleues, grises et blanches de sa cigarette s'échappaient par celle-ci. Il aspirait ce doux poison, son embout s'embrasant d'un rouge incandescent, et expirait à travers l'ouverture afin de ne pas intoxiquer ses camarades de chambre. Il s'étira le cou pour s'assurer que le jeune homme ne s'était pas réveillé à cause de l'odeur. Son regard se posa un peu plus longuement sur la masse informe du garçon sous les couvertures. Un sourire attendri s'étira sur ses lèvres. Une petite fossette se creusa dans sa joue. Cette créature, quoiqu'elle en pense, finirait dans ses draps, les joues rouges, le souffle court et en extase sous ses divines caresses. Ren Phee reprenait la chasse.
Il prit une dernière bouffée de sa toxine quotidienne, lança la cigarette d'une pichenette à travers la fente de la fenêtre et ventila la pièce de ses bras afin de dissimuler l'odeur. Ren retira sa veste, son chandail, ses pantalons, ses bas, bref, tout sauf son caleçon noir qui le moulait parfaitement. S'approchant à pas de loup d'un lit qui n'était pas le sien, il se pencha tout doucement sur la silhouette endormi de son coloc'. L'adorable créature dormait à poing fermé et n'émettait qu'une faible respiration, lente et régulière. Ses yeux roulaient sous ses paupières, signe qu'il rêvait. Ren aurait aimé avoir le pouvoir de pénétrer dans ses pensées pour lui faire un striptease en rêve. Ne serais-ce pas le plus beau des cadeaux? Son coloc' l'aurait dans la peau et dans la tête pour le restant de ses jours. Il passa sa main au-dessus de cette attendrissante chevelure turquoise. Il la frôla sans jamais la toucher, même si l'envie le brûlait.
« Tu es bandant. »
Ce n'était qu'une souffle, inaudible. N'empêche, il le pensait et son corps entier en subissait les frais. De soudaines chaleurs irradiaient dans sa poitrine et sur ses joues. Ses mains tremblaient sous le désir de parcourir chaque parcelle de cette peau immaculée. Ses lèvres étaient sèches et ne demandaient qu'un peu de réconfort et de salive. Son caleçon s'était tendu sous son apparent désir. Son corps, dans toute sa complétude, frissonnait aux salaces images mentales qu'il créait dans son esprit. Du plus doux au plus sadique et pervers, les scènes de sexe défilaient dans sa tête et il priait pour qu'au moins un de ses fantasmes devienne réalité.
Il avait observé ce charmant personnage balader son petit cul un peu partout sur le campus. Il l'avait repéré dans la foule d'étudiants et ne l'avait pas quitté des yeux un instant. C'était ainsi qu'il l'avait suivi jusqu'à ce dortoir pour réaliser qu'ils allaient partagés une chambre. La chance lui souriait donc enfin? Ren s'était transformé en âme errante jusqu'à tard dans la soirée. Il ne voulait pas se présenter tout de suite. La surprise marque toujours les esprits lors des premières rencontres. Ce garçon ne devait pas l'oublier dès le premier regard. Il devait l'impressionner, le surprendre, agréablement ou désagréablement, là n'était pas la question.
Sans s'installer sous les draps, le jeune homme s'étendit dans le lit et se colla au dos de sa nouvelle proie.
« 'Nuit, bel inconnu. »
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| | | | Dwayne Miller
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Sam 05 Mar 2011, 2:14 am | |
|  La journée de Dwayne avait commencée très normalement. Il s'était levé, comme d'habitude, avait prit sa douche la porte grande ouverte - il n'avait pas encore de colocataire et il ne savait pas comment il allait faire quand il en aurait... - s'était habillé d'un jean et d'un t-shirt manche longue rayé, avec une veste trois fois trop grande qui lui descendait un peu en dessous des fesses. Il avait été en cours comme dans un autre monde, son casque sur la tête et sa musique faisant vibrer ses oreilles. Il s'était caché pendant le repas de midi, avait mangé sa pomme rapidement avant d'aller dans sa chambre. Le reste de sa journée il l'avait passée à jouer à des jeux vidéos, à lire. Il s'était couché tôt, et il avait rêvé. Un rêve extrêmement étrange qu'il allait oublier quand il se lèverait.
Je marchais tranquillement parmi la masse de gens dans les couloirs. Je me voyait dans un autre monde, comme si je regardais un film. Je portais les mêmes vêtements qu'aujourd'hui, faisais les mêmes gestes, allais aux mêmes endroits. C'était étrange. Je marchais donc et dans cette masse d'élèves plus ou moins studieux il y avait un jeune homme dont le visage me restait invisible qui m'observait. Toute ma journée il était dans mon ombre et je sentais venir de lui des ondes de pensées et de désirs que je ne mettrais surement jamais en mot net et précis. J'avais à la fois peur et j'étais surtout intrigué. Son visage inconnu m'obsédait, je voulais voir ses traits.
Quand je rentrais vers mon dortoir, ma chambre, il me suivait encore. Et puis, comme dans les Sims, je voyais la division entre ma chambre et le couloir. Il était devant la porte et sans voir son visage je savais qu'il souriait. Je me voyait jouer, assis par terre, puis aller me changer pour aller me coucher. Pendant un long moment, aucune trace du jeune homme. Il finit par entrer dans ma chambre et je devinais sans peine que c'était mon colocataire. Une sorte de satisfaction m'envahit, parce que je pourrais enfin connaître son visage. Mais non. Encore du flou. Je le vis fumer au bord de la fenêtre, m'observer dormir parfois. Puis quand il termina sa cigarette, il la jeta dehors, fit des gestes étranges avec ses bras. Je souris.
Il ferma la fenêtre, commença à se déshabiller. Même son corps était flou ! Bordel ! Frustré, je l'observait s'approcher de moi, se pencher sur mon corps endormis. Je retenais ma respiration. Que faisait-il ? Il approcha sa main de mes cheveux, les toucha presque. « Tu es bandant » l'entendis-je dire. QUOI ? Qu'est-ce que c'est que cet espèce de pervers! Oh, mais.. il a une de ces voix.. chaude et sensuelle. Ohmondieu. Ses pensées devinrent dès lors TRÈS lubriques et je me demandais si c'était réellement moi à qui il imaginait faire toutes ces choses... Je suis si gros et moche, je ne comprends pas comment un être qui a une voix si belle et surement un corps magnifique peut me désirer alors qu'il y a mieux partout. Je voyais parfaitement la bosse que son boxer laissait voir amplement. Je me mit à rougir en pensant qu'il en avait une grosse. Je tentais d'ignorer toutes ces... ouais bon. Et puis il se coucha contre moi.... HEIN ? CONTRE MOI ? NON ! IL ME TOUCHE, IL NE PEUT PAS ! Je l'entendis me souhaiter bonne nuit et je me vis soupirer de.. bien-être ?.... Me coller un peu plus contre lui ? QUOI ? C'est quoi ces blagues ! Quel rêve stupide et étrange.
Je me regardais ainsi toute la nuit.
Bah au moins, ce n'est qu'un rêve.
Les lueurs de l'aube vinrent réveillé le jeune homme qui dormait bien confortablement dans son lit chaud, une chaleur provenant de derrière lui se faisant rassurante et confortable. Dwayne ouvrit les yeux, les refermant aussitôt. Il était bien. Mais, peu à peu, il se rendit compte que la chaleur plaquée contre son dos... respirait. L'encerclait au niveau du ventre. Se frottant doucement les yeux, il tourna la tête et vit le visage le plus beau qu'il ait jamais vu de sa vie entière. Totalement sous le charme, son esprit se vida pendant une bonne minute. Puis réalisant qu'il n'avait aucune idée de QUI était ce jeune homme et QU'EST-CE qu'il foutait dans SON lit. Dwayne Miller, 17 ans, rata une dizaine de battement de coeur avant que ce dernier ne reparte au quart de tour. Il hurla, s'éloigna rapidement de l'inconnu et tomba sur le sol en se cognant la tête. Légèrement sonné, il ferma les yeux et attendit que l'étourdissement passe et il s'éloigne en rampant vers le mur où il s'appuya et fixa avec ses grands yeux émeraudes la personne qui avait infiltrer ses draps.
« Mais putain de bordel de merde, t'es qui ? »
Dernière édition par Dwayne Miller le Sam 07 Mai 2011, 1:36 am, édité 1 fois |
| | | | Ren Phee
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Dim 06 Mar 2011, 1:20 am | |
| Étendu ainsi, à moitié nu, sans drap pour le couvrir, il eut beaucoup de mal à s'endormir. Des frissons le parcouraient par intervalle. La chaleur corporelle du jeune homme à ses côtés ne lui permettait pas de se tenir au chaud. Tant pis! Le jeune homme ne voulait pas prendre la chance de le réveiller en soulevant la couverture et en s'appuyant contre son corps. Ce serait bien trop dangereux. Il risquerait de se réveiller sous les mouvements et, même si l'effet de surprise aurait été parfait, ça ne lui aurait pas permis de profiter de la situation. Passer une nuit avec un bel inconnu? Certainement. Bon, ce n'était pas le genre de nuit qu'il appréciait, mais c'était mieux que de passer sa première nuit au campus seul dans son lit. En perspective, sa venue ici ne l'embêtait plus autant. Sur cette pensée, Ren Phee se laissa transporter dans les bras de Morphée.
D'un naturel paresseux, il ne réussit pas à se réveiller avant son compagnon de chambre pour le retenir dans ses bras. C'est donc dans un chaos total qu'il se réveilla. La première chose qui lui traversa l'esprit fut ses pieds. Ils étaient frigorifiés. Dormir sans draps? Plus jamais! Il fit faire quelques exercices à ses orteils avant de poser son regard profondément bleu dans celui émeraude de son camarade. Premier contact visuel, le plus important, d'ailleurs. Encore embrumé par le sommeil, Ren ne parvint pas à se constituer un masque charmeur. Il esquissa une grimace peu prometteuse et se redressa pour s'asseoir sur le rebord du lit. Ses pieds étaient tellement froids qu'il ne sentit pas la morsure froide des matins comme à son habitude à sa sortie du lit.
En proie à une terreur absolue, son colocataire s'était rué hors des draps pour se fracasser le crâne au sol. Après un moment, il s'était glissé jusqu'au mur pour garder une bonne distance entre lui et l'étranger, qui avait mystérieusement accompagné sa nuit. Phee retint de justesse un ricanement amusé. Cette matinée promettait d'être distrayante. Ses sourcils se froncèrent d'inquiétude et il se pencha légèrement en avant comme s'il tentait de mieux voir quelque chose au loin.
« Est-ce que tout va bien? Tu ne t'es pas fait mal? »
Bien sûr, le jeune homme avait royalement ignoré la question paniqué que lui avait posé son interlocuteur. Devant une bête effrayée, il faut user de patience et porter le masque de la confiance et de la protection. Cependant, une étrange force lui disait que ce n'était pas suffisant. La mignnonerie, la séduction, les cils qui battent l'air pourraient être de bons atouts. Il fit semblant de prendre soudainement conscience de la situation et de la perplexité de son vis-à-vis. Son expression passant de l'inquiétude à la franche excuse, dégoulinant de sincérité.
« Oh. Pardon. C'est que ... en fait, ... Arf. Je n'ose pas te le dire. Tu te moquerais de moi. »
Ses joues prirent un quart de teinte. Il montra son profil en penchant légèrement la tête sur le côté et vers le bas. Il se mordit le bas de la lèvre et passa ses mains sur ses genoux à plusieurs reprises, comme s'il cherchait un peu de courage ou les bons mots pour s'exprimer et s'expliquer. C'était une scène qu'il avait joué à plusieurs reprises. Un peu plus et il pleurerait de honte, mais ce serait trop. Sa proie ne mordrait pas à l'hameçon. Il fallait qu'il dose.
« Tu me promets de ne pas rire? »
Il tourna son visage vers le jeune homme, dont la touffe turquoise partait dans tous les sens. C'était adorable. Une envie irrésistible de les lui ébouriffer le prit d'un coup. Il se retint de justesse. Il devait maintenir son rôle. Les plaisirs viendraient plus tard ; quand il l'aurait attrapé dans ses filets. Ren continuait de mordre incessamment sa lèvre inférieure qui commençait à devenir rouge sang. Tentant tous les regards.
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| | | | Dwayne Miller
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Dim 06 Mar 2011, 2:03 am | |
|  Dwayne Miller, en ce beau matin, était en train de se geler les fesses sur le sol, complètement choqué du numéro débile qu'était en train de lui faire un pur inconnu. Cependant, il fallait l'avouer, le pur inconnu en question était beau. Nan, mieux, carrément bandant. Dwayne l'admettait sans honte, cependant il se demandait surtout pourquoi cet Apollon lui faisait ce numéro de charme débile - très mignon, mais débile -, À LUI. Lui, l'obèse aux cheveux turquoises bourrés de défauts. Il le fixa avec un air de totale incompréhension, perplexité et moquerie. Tout comme l'avait fait le beau brun avant lui, Dwayne ignora sa question. OUAIS, il allait bien. Au nombre de fois où il se cognait la tête dans une journée, une vulgaire chute de lit c'était pas très douloureux. Le petit Australien haussa un sourcil en l'observant faire son numéro de grand désolé et incompris. Non que Dwayne soit devin et qu'il devine la vraie personnalité de ce jeune homme. C'est juste qu'il savait impossible qu'un tel être s'intéresse à lui. Alors toute possibilité de drague se transformait en pièce de théâtre qui servait à rire de lui. Enfin... c'est ce qu'il pensait savoir.
Son colocataire - eh merde TwT - continuait de... m'ouais, bon. De faire ça, là. Pendant que Dwayne l'observait, ahuri. Certes il était attiré. Comment ne pas l'être face à cette bouille vraiment craquante ? Mais il savait que son squatteur de lit faisait semblant. C'était trop impossible de s'intéresser à l'imperfection qu'était Dwayne - enfin, selon lui.
« Tu me promets de ne pas rire? »
Ce fut le déclic. Ce qui le ramena à la réalité comme un sceau d'eau froide. Sa béatitude s'envola, son choc disparu et Dwayne se mordit fortement la lèvre, ses yeux se remplissant d'eau. Il ricana, retenant le fou rire qui le prenait du mieux qu'il put. Mangeant presque son poing, il cacha son visage entre ses bras, étouffa ses rires du mieux qu'il put tout en sachant pertinemment que cela ne servait à rien. C'était trop évident.
Puis il se calma. Tranquillement. Se leva en s'appuyant au mur, les joues rouges, les yeux brillants et humides. Il retenait un sourire.
« Mais qu'est-ce que tu es en train de me jouer là ? »
Il ricana encore, se foutant la main sur la bouche. Dwayne le regarda, fut prit d'un autre fou rire et pour se changer les idées il se dirigea vers sa commode, en tirant un pantalon et un gros sweat-shirt. Il alla les poser dans la salle de bain tout en pouffant et en se mordant les lèvres. Quand chose fut faite il reprit sa place contre le mur et fixa l'Apollon.
Il l'observa réellement. Ses cheveux qu'il avait envie de toucher juste pour vérifier s'ils semblaient aussi doux qu'ils en avaient l'air. Ses yeux, bleus. Dwayne adora immédiatement ce regard. Son nez, où il aurait voulu y passer le doigt puis descendre sur ses lèvres avec de même doigt et sentir le souffle tiède de ce pur inconnu sur ce dit doigt. Il était beau, lui. Très beau. Dwayne fut quand même satisfait d'avoir un Dieu sous les yeux pour le restant de l'année scolaire. L'australien pencha légèrement la tête, absorbé dans sa contemplation et dans ses pensées. Il revint à la réalité.
« Alors, je me répète, mais : Putain de bordel de merde, t'es qui ? »
Il sourit, les mains derrière le dos, à plat sur le mur, légèrement penché dans la direction du jeune homme. Des mèches turquoises lui cachaient presque totalement les yeux et, d'un coup de tête, il les tassa sur le côté, souffla dessus. Son envie de rire le reprit, mais il se retint.
C'est vrai qu'il aurait pu avancer. Mais il n'osa pas. Peut-être que, de loin, l'Apollon ne verrait pas ses nombreux défauts ?
Dernière édition par Dwayne Miller le Sam 07 Mai 2011, 1:36 am, édité 1 fois |
| | | | Ren Phee
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Dim 06 Mar 2011, 2:54 am | |
| Tout le long de son discours et de sa multitude de facettes craquantes - qui fonctionnaient TOUJOURS à la perfection-, il avait remarqué avec ravissement que son colocataire l'observait de près. Il croyait l'avoir dans la poche. Pfff, c'était raté! Ren vit toutes ses années de travail d'acteur être détruites sous ses yeux par un rire. Un simple rire que son interlocuteur tenta de dissimuler piètrement. L'adorable expression qu'il avait prise se transforma en stupéfaction, et là, il ne jouait aucun rôle de cupidon à la con. Il entrouvrit la bouche sous le choc. C'était à peine perceptible, mais juste assez pour le déstabiliser lui-même. Ses jeux fonctionnaient toujours! Toujours! Malgré tout, lorsque le jeune homme qui se tenait devant lui se redressa avec cette expression riante, pleine de vie, sur son visage, il ne pouvait plus lui en vouloir. D'ailleurs, il s'était calmé.
Ren s'apprêtait à lui répondre quelque chose, mais il lui renvoya toute sa scène et son rôle en pleine figure. Jouer les tendres ne fonctionnaient pas avec lui et il l'avait cerner à des kilomètres à la ronde. Second ricanement. Là, c'en était trop. Ce petit cul était bien mieux de ne plus se foutre de sa gueule de cette façon où il risquait de ne plus jamais rire de toute sa vie. Ou de se faire mettre tellement fort qu'il en oublierait son propre nom pendant une semaine, minimum. Le jeune homme à la touffe turquoise prit quelques vêtements et alla les déposer dans la salle de bains. Pendant ce temps, Ren serrait très fort dans ses poings le drap-contour du lit. Ses jointures en étaient blanches, blanches de rage. La colère le submergeait. Il serrait les dents le plus qu'il pouvait, mais ce qui l'habitait était beaucoup plus fort que lui.
Avant que son colocataire ne revienne lui faire face, il se forma un masque d'impassibilité parfaite. Il n'allait tout de même pas le laisser gagner et perdre complètement tout honneur! C'était hors de question! Pour une deuxième fois, il lui demanda qui il était, putain de bordel de merde. Ren remarqua qu'il gardait une distance entre eux. Sa confiance lui provenait sûrement de cette distance. Verdit : il fallait la détruire. Et, bien plus que des mots, les gestes ont beaucoup plus d'importance, de poids.
Ren se leva et sans laisser une seule chance à son vis-à-vis de s'enfuir, il le coinça entre le mur et son corps dévêtu. Phee pressa tout son corps contre lui, son érection matinale bien en évidence contre son bassin, et approcha ses lèvres des siennes en plantant son regard dans le sien. À quelques millimètres d'un baiser, il s'arrêta pour murmurer une réponse à son interrogation.
« Ren. Je vais partager tes nuits pour le restant de l'année. »
Sur ces paroles pleines de promesses, il déposa ses lèvres contre celle de son colocataire avec une douceur presque insupportable. Ce simple contact fit réagir son corps comme la nuit dernière et il dut se faire violence pour ne pas le lancer dans son lit et le violer là, maintenant, tout de suite. Il plaqua ses avants-bras contre le mur et plaça ses mains de chaque côté de sa tête afin qu'il ne se détourne pas du baiser avant qu'il en ai décidé. Il savoura ces douces lèvres pendant de très longues secondes et caressa ses doux cheveux avec délice.
Il le dévorerait volontiers.
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| | | | Dwayne Miller
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Dim 06 Mar 2011, 3:41 am | |
|  Grave erreur. Son sourire disparu aussitôt. Il n'aurait pas du s'acculer lui-même contre ce mur. Cette barrière. Quand il le vit s'approcher, Dwayne pensa naïvement qu'il voulait aller chercher quelque chose ou un truc du genre. Mais non. Haha. Non. Une peur atroce brilla dans ses yeux et il se mit à trembler quand le dénommé Ren se colla contre lui avec pour seul vêtement un petit boxer qui ne faisait que cacher certains détails et qui laissait voir le plus important. Tétanisé par le choc, la peur et, ça il ne l'avouerait jamais, totalement sous le charme de ses yeux bleus, Dwayne le fixa. Quand Ren se pencha vers lui et posa ses lèvres sur les siennes, l'australien se surprit à penser qu'il aimait cette sensation. Il voulu se gifler. Ce Ren riait de lui ! Dans le fond, cela le dégoutait de devoir le toucher si intimement.
Il détestait qu'on le touche. Quand on le touchait, on touchait tout ce gras, toutes ces calories dégueulasses qui refusaient de partir. Quand on le touchait, on touchait toute ses imperfections, on le touchait lui. Et il détestait le fait que les autres puissent le toucher lui. Toucher est presque aussi pire que voir. Et la distance qu'il gardait avec tout le monde était son bouclier contre ces mains qui seraient immanquablement dégouté de sentir une telle atrocité. Ses vêtements trop grand, c'était ses boucliers contre les yeux.
Il détestait qu'on le touche et Ren le faisait d'une manière très, très intime.
Et Dwayne voulu se dégager, mais il le retenait trop fermement. Et cette... sa... son... son érection, juste là, bien collée contre lui. Une érection ? Ce n'était pas à cause de lui, en tout cas, surement son érection matinale. Tentant vainement de se dégager de ses faibles forces, il finit par se laisser faire en attendant que Ren le lâche. Cependant, le cerceau des bras du jeune homme autour de sa tête le fit sentir comme s'il était enfermé. Il se fit glisser le long du mur, descendant, fermant fortement les yeux quand son visage passa devant l'érection de Ren.
Assis par terre, Dwayne marcha à quatre pattes jusqu'à la salle de bain et claqua la porte, les larmes aux yeux. Il essuya ses derniers et une sensation atroce lui prit aux tripes. La porte. Fermée. La pièce. Petite. L'air. Confiné. Il trembla de tout son corps, les yeux grands ouverts. Sa respiration s'accéléra, ainsi que son rythme cardiaque. Il sentit une goutte de sueur couler dans son dos, l'air manquait, il n'y en avait plus et il était incapable de bouger. Figé. Il commençait à hyperventilé, des larmes coulaient sur ses joues et il serra ses jambes contre lui avec difficulté. Proche de l'évanouissement, il tenta de respirer normalement, mais il devait ouvrir la porte. Seulement, il ne le pouvait pas.
Il vit sa vie défiler devant ses yeux. Il sanglotait, sa respiration était plus que saccadé et il sentait que son coeur voulait sortir de sa poitrine. La pièce se mit à tournée, il porta une main à sa tête. Juste là, maintenant, il se voyait mort. L'air se faisait de plus en plus rare, il manquerait d'oxygène. Incapable d'hurler, sa gorge était trop sèche et il respirait trop fort et trop vite. De petits sifflements accompagna son souffle presque rauque.
« S-s'il v-vous plait, s'il... s'il.... vous plaît. »
Il allait mourir. Les murs allaient se refermer sur lui, l'air allait tellement être absorbé par son être qu'elle l'écraserait. Il continua à marmonner sa prière, trop tremblotant pour bouger, trop terrorisé pour se concentrer assez fort pour simplement entrouvrir la porte. Porte qui semblait si loin de lui, si fermée. Il ne l'avait même pas verrouillée et elle semblait avoir des tonnes de serrures et de codes pour pouvoir l'ouvrir. Et cet air qui diminuait, ces murs qui se rapprochait...
« S'il v-v-vous p-plaît... s'il vous p-plaît... »
Dernière édition par Dwayne Miller le Sam 07 Mai 2011, 3:14 am, édité 1 fois |
| | | | Ren Phee
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Dim 06 Mar 2011, 4:10 am | |
| Plein de frissons. De la tête jusqu'aux pieds. Ce n'était pas à cause de son manque de vêtement, non, ça, il y était habitué, mais plutôt parce que sa libido était à fond. Ce baiser volé était un moment qu'il allait conserver pendant longtemps. Il avait eu l'audace de penser que la chance lui souriait vraiment, la nuit dernière. Ah ouais? Ce devait être la chance qui fit glisser son colocataire contre le mur. Ce fut encore la chance qui le poussa à se rendre pitoyablement à quatre pattes jusqu'à la salle de bains où il s'y enferma. La porte qui claqua fit sursauter Ren. Il resta un long moment à fixer béatement cette porte close. Qu'est-ce qui venait de se passer? Serais-ce...un.... un.... un REJET? Impensable! Il ne venait pas vraiment de se faire jeter par cette adorable et inoffensive créature, pas vrai? Bordel! Mais qu'est-ce qui n'allait plus chez lui?
D'un seul coup, la raison lui parut évidente. Son colocataire était une victime. Il était quand même dans un campus où l'on recueillait les étudiants qui avaient subis quelques traumatismes ou qui étaient à problèmes comme lui. Il risquait de trouver de tout dans cette enceinte. Il aurait du y penser et se renseigner un peu plus sur le passé de sa nouvelle proie avant de foncer ainsi la tête baissée. Ren croyait dur comme fer que ce jeune homme avait été victime de viol. Sinon, pourquoi aurait-il réagi aussi violemment?
À pas de loup, il s'approcha de la porte et y plaqua son oreille. Des sanglots lui parvinrent. Pan. Il avait misé dans le mille, du moins, c'est ce qu'il supposait. En tout cas, il agissait exactement comme ce type de victime, à ses yeux. Pas qu'il en ai connu personnellement, mais c'était l'idée qu'il s'en faisait. Ren était sur le point de toquer à la porte pour s'excuser de son comportement de voyou, quand il entendit une voix étranglé de l'autre côté qui suppliait '' s'il vous plaît, s'il vous plaît ''. L'inquiétude et la culpabilité le submergea d'un seul coup. Et s'il avait sauvagement ouvert des plaies à peine refermées? Il dut se claquer mentalement pour oser ouvrir la porte.
Automatiquement, il repéra le jeune homme dans un coin, les jambes appuyés contre son corps, des larmes roulant sur ses joues. Qu'était-il censé faire? Ce n'était pas vraiment son truc de consoler les gens, surtout en considérant qu'il était le bourreau de tous ses maux. Phee n'osa pas s'approcher et ne fit que baisser la tête de honte.
« Je sais que la façon dont je t'ai traité est inexcusable, mais... pardonne-moi, d'accord? Je ne savais pas. Pardonne moi. Je vais te laisser tranquille. Et dormir dans mon lit, désormais. »
Ren n'attendit pas de savoir si son colocataire lui accordait son pardon. Il se déplaça vers la droite pour disparaître du cadre de porte. Il ouvrit le sac qui contenait tous ses vêtements et se changea sans prendre le temps de se doucher. Il ouvrit la fenêtre et prit une cigarette comme petit-déjeuner. Se prenant la tête entre ses mains, il se maudit un million de fois de ce qu'il venait de faire. Il lui foutrait la paix.
... S'il en était capable.
Il avait besoin de se défoncer pour noyer la culpabilité qui le rongeait. Pourquoi les choses devaient-elles commencer aussi durement? La vie est impitoyable, parfois. Elle l'avait placé dans la seule chambre qui contenait un enfant violé et qui désirait tout sauf un contact physique intime avec lui. ET EN PLUS, ce même garçon devait être baisable à mort. L'ironie de la vie le décevait par moment. ET PUIS MERDE, il attendit que le jeune homme daigne sortir de la salle de bain pour faire plus ample connaissance. Après tout, ils allaient devoir partager une chambre ensemble, autant être sur de meilleures bases que '' désolé d'avoir essayer de te baiser violemment dans ton propre lit. ''
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| | | | Dwayne Miller
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Dim 06 Mar 2011, 4:43 am | |
|  Et soudain, la porte s'ouvrit sur un Ren penaud. Dwayne le regarda comme s'il était son sauveur, Dieu en personne, il se calma peu à peu, la porte grande ouverte lui offrant l'oxygène désiré. Bien qu'il aurait aimer se ruer à la fenêtre de la chambre, l'ouvrir et sortir à moitié dehors, son corps tremblait trop encore pour pouvoir se lever sans se casser la gueule. Il respira fortement en tremblant, entendant que d'une seule oreille ce que disait son sauveur. Ren sortit, Dwayne tacha de se calmer, il rampa dehors de la salle de bain, s'agrippa à la poignée de porte en se relevant doucement. Ses articulations lui firent mal, il finit par se diriger vers la fenêtre déjà occupée par Ren, mais il avait assez d'espace pour lui. Sans se soucier de leur proximité - il touchait son bras avec le sien - il mit sa tête dehors et contempla l'immensité. Il trembla encore longtemps, réellement reconnaissant à Ren de lui avoir ouvert la porte. S'il n'avait pas été là, il serait mort. Les larmes coulaient encore quand il se pencha sur sa table de chevet pour y prendre sa bouteille de médicament. Des calmants. Il en prit un comprimé, l'avala avec sa salive et se coucha sur son lit qui était presque à côté de ladite fenêtre, puis tacha de se calmer. Il sourit, soulagé. Non, il ne savait pas comment il allait faire pour prendre une douche sans fermer la porte, surtout avec ce pervers de Ren qui... eh mais. Il avait dit quoi déjà ? Dwayne se redressa et s'assit dans son lit. Se souvint. Il regarda Ren. Ne lui laissa jamais le temps de parler.
« Tu ne savais pas quoi? Que j'étais claustrophobe? J'ai été con de m'enfermer, hein? Désolé de t'avoir embêté... J'y ai pas pensé, sur le coup... »
Il lui sourit, penaud. La sueur commençait déjà à sécher et il avait un peu froid. Il se sentait mal d'avoir dérange Ren. Enfin, dérangé. Il l'avait faire se sentir coupable et ça n'avait jamais été son but en s'enfermant délibérément dans la salle de bain.
« Au fait, Ren... » Il avait prononcé le prénom minutieusement « Moi je m'appelle Dwayne. »
Le Dwayne en question avait déjà oublié l'épisode du mur et du baiser, tant il était reconnaissant à Ren de l'avoir sortit de là. Pour peu qu'il lui aurait sauté dans les bras en le remerciant... Mais ça c'était exposé son corps hideux à ses mains et... il ne pouvait pas faire ça. Alors il se contenta de lui fait un petit sourire reconnaissant, les yeux brillants de remerciements.
« Merci. »
Le médicament fit soudainement effet et toute la terreur qu'il avait ressentit s'évanouit. Il croisa les jambes, se frotta les yeux et les joues, puis le front et regarda la chambre, les yeux tout grand ouvert. Se saisissant de sa peluche - parce que oui, il a une peluche hein - il la serra contre lui et regarda la salle de bain. Il avait envie de prendre une douche. Ren était dans la pièce. Il ne pouvait pas prendre une douche en fermant la porte, sinon il se retrouverait aussi sec en crise. Il soupira et se résolu à prendre ses douches quand Ren partirait - en verrouillant bien la porte de la chambre.
Le visage tourné vers son colocataire, Dwayne avait les yeux à demi fermés. Mais il les rouvrit et regarda Ren.
« Pardon. »
Han, beurk, c'est petit.
Dernière édition par Dwayne Miller le Sam 07 Mai 2011, 3:15 am, édité 1 fois |
| | | | Ren Phee
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| | Sujet: Re: Clair de Lune Lun 07 Mar 2011, 4:00 pm | |
| Il avait enfilé son jeans et sa camisole noire à une vitesse phénoménale. Pieds nus devant la fenêtre, une cigarette à peine entamée entre ses lèvres, rougies par ses morsures d'une feinte timidité, il attendait que son colocataire veuille bien sortir de la salle de bains. Il entendait des mouvements près de lui, mais il n'y portait pas beaucoup d'attention, trop perdu dans ses pensées. C'est le contact d'un bras sur le sien qui le ramena sur Terre. Son océanique regard se posa sur une jolie tête turquoise. Le jeune homme semblait chercher son air et des larmes coulaient encore le long de ses joues pâles. Instinctivement, il enleva sa cigarette de sa bouche et l'écrasa contre le rebord de la fenêtre. Celui qu'il venait de traumatiser cherchait à capturer le plus d'air possible dans ses poumons, autant ne pas le lui intoxiquer! Il semblait si fragile que Ren craignait qu'une simple inhalation de fumée secondaire pourrait en venir à bout. Phee ne prononça aucune parole. Avec tous les dégâts qu'il avait causé dans les dernières minutes, autant se fermer la gueule pour le restant de la journée! Et puis, il n'en trouvait pas le courage.
Son compagnon de chambre prit ce qui lui sembla être des calmants. Il s'y connaissait en drogue puisqu'il en consommait régulièrement. Il observa longuement la table de chevet et des sueurs froides lui coulèrent dans le dos. Maintenant, il savait où il pourrait trouver un peu de drogue dans ce campus. Malheureusement, il avait bien peur que son colocataire en ai besoin. Il ne savait pas combien de temps il tiendrait complètement sobre entre ses murs. Ses mains se mirent à trembler légèrement. Pour se calmer, il prit une autre cigarette dans son paquet. Merde! C'était la dernière. Il l'alluma avec son Zippo et s'accouda à la fenêtre. Il ne disait toujours rien. Ce fut son interlocuteur qui s'en chargea.
Alors, comme ça, il était claustrophobe également? Ren esquissa un sourire. Oui, c'était bien con de s'enfermer de cette manière. D'un autre côté, comment faire autrement quand on a un bourreau de l'autre côté de la porte? Ren s'obstinait à ne pas le regarder. La culpabilité le rongeait. Le jeune finit par l'interpellé, l'obligeant à se retourner. Il y eut quelque chose de particulier dans la façon qu'il avait prononcé son prénom. Pas de la peur. Non. Autre chose. Enfin, il ignora, c'était probablement son imagination. Il apprit donc que son fantasme ambulant se nommait Dwayne.
« Dwayne. C'est joli. »
Dwayne. C'était doux à l'oreille, plaisant à prononcer, à murmurer dans la pénombre, dans l'intimité. Il murmura de façon inaudible ce prénom. Ses lèvres ne firent que former les syllabes. Il caressait du bout des lèvres ce prénom, car c'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant. Le jeune homme fronça les sourcils en l'entendant le remercier. Des remerciements pour quoi? Avoir ouvert cette porte ou ne pas l'avoir sauvagement déshabillé? Il était sur le point de répliquer quand Dwayne prit une peluche et la serra contre son corps. Son regard se portait sur la porte de la salle de bain. Eh bien. C'était une façon subtil de dire « j'aimerais que tu dégages pour prendre un bain en paix ».
Ses yeux verts mi-clos, qui lui donnait un air à croquer, s'ouvrirent à sa présence et il prononça des excuses cette fois-ci. Ren était complètement dérouté. Des remerciements, des excuses? Dans quel sens tournait la Terre aujourd'hui? Le pauvre mec ne savait plus sur quel pied danser.
« Peu importe pour quoi tu t'excuses, tu es tout pardonné. »
Ren aspira et expira en silence ces dernières bouffées de sa douce toxine. Sur le campus on ne vendait pas de cigarettes. Tant pis. Il devrait faire sans. Comment allait-il survivre, bon sang? Pas de drogue, pas d'alcool, pas de cigarettes et pas de sexe avec son sexy colocataire. Ce serait l'enfer. Il soupira de désespoir et se retint de ne pas ébouriffer les cheveux turquoise de Dwayne.
« Je vais te laisser tranquille. Je suis parasite, en ce moment. ... Si tu veux, on établira une Charte de la Chambre 1 du Dortoir C. Qu'est-ce que je peux ou ne peux pas faire en ta présence et vice versa. Ok? »
Ren lança sa cigarette d'une pichenette à l'extérieur et balança de nouveau ses bras dans les airs pour faire sortir les volutes de fumée qui aurait pu s'infiltrer. Il prit une paire de bas et son Ipod, qu'il coinça dans sa poche. Il mit les écouteurs dans ses oreilles et sans attendre une réponse de la part de Dwayne, il partit la musique, mit ses bottes noires et sortit de la chambre en envoyant un signe de la main dans les airs.
Adios, amigo.
Il devait prendre l'air.
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